Episode 11: Fire or sister? Worse, both. Part 2

Marc, Luce et Marta livides regardaient les pompiers s'affairer derrière le cordon de sécurité. La sirène de l'ambulance retentissait en arrière plan. Les trois voisins ne voyaient que la porte de Marc calcinée. Des lettres dorées, il ne restait plus que le M à moitié fondu. Angoissés, ils n'osaient ce demander ce qu'il était advenu de Hortense et Josèphe. Soudain, ils virent la porte s'ouvrir. Un brancard tiré par des secours apparut. Luce reconnut rapidement la housse noir. Instinctivement, elle attrapa la main de Frank. Un pompier s'avança vers eux.

  • Nous n'avons pas une bonne nouvelle...


Là où l'histoire s'était arrêtée...


  • Pétunia, qu'est ce que tu manigances?

  • Si tu avais fermé ta gueule, nous n'en serions pas arrivés là!

  • Combien as tu d'argent dans ce sac? Je pourrais sûrement t'en donner autant. Messieurs les policiers vont arriver d'un instant à l'autre. Et si tu n'arrêtes pas, tu vas finir le reste de tes jours emprisonnée.

  • Tais toi! Tais toi Hortense!

Dans l'entrée de l'appartement de Marc Beresford, la fugitive essayait tant bien que mal de se contrôler et de raisonner. Mais les sirènes de police, raisonnant au loin, lui indiquèrent qu'elle n'avait plus longtemps pour mettre au point un plan. Josèphe jusqu'alors silencieuse, pétrifiée par la peur, prit la parole.

  • Vous ne trouvez pas que ça sent la fumée?

  • Vous n'allez pas vous y mettre aussi?

  • Josèphe a raison. On dirait que quelque chose brule ici.

  • Si c'est une de vos petites ruses, ça ne sert à rien. Indiquez moi plutôt où se trouve la porte de secours?

  • Dans la cuisine, il me semble...


Luce Fragonard attrapa son cellulaire. Elle se retourna vers Marc. Elle pouvait lire l'angoisse dans ses yeux.

  • Tu dis que ton appartement est entrain de cramer?

  • Ma cuisine a pris feu. Mais, il faut vite appeler les secours sinon cela va se propager à tout l'appartement. En plus, les arrivées de gaz sont dans la cuisine. Je vais faire sauter tout l'immeuble!

  • Garde ton calme. Va avertir la concierge. Je me charge d'appeler les secours.

Marc en sueur quitta l'appartement en courant. Luce Fragonard se retourna vers Peter.

  • Passe moi l'annuaire sur l'étagère là.

Peter s'exécuta. La jeune femme tournait les pages une à une sans réussir à trouver celles concernant les risques liés aux gaz.

  • Alors, tu ne m'as pas dit ce que tu faisais?

  • Hein?

  • C'est quoi ton job?

  • Tu te moques de moi? On risque d'exploser à tout moment et toi tu ne penses qu'à ce que je fous dans la vie. Franchement, tu me saoules!

  • Luce, c'est important.

  • Mais pourquoi bordel?

  • Parce que je suis entrain de tomber amoureux et je ne voudrais pas que tu me demandes un chèque à la fin du mois.

  • Quoi?! Tu me prends encore pour une pute? Dégage.

  • Je suis désolé mais tu ne fais rien de la journée. Pourtant, tu habites dans ce cent mètres carrés, tu roules en 4*4 et tu t'habilles chez Burberry.

  • Putain, quelle conne j'ai pu être. En fait, tu es bien le blaireau que j'ai vu la première fois. Je me suis dit « Regarde ce mec a l'air différent. Il est sûrement moins matérialiste que tous les autres ». Au final, vous êtes pareil. La déception est encore plus grande qu'avec tous les cons réunis. Je suis promotrice de boîte de nuit. Je me charge de leur fournir une clientèle en masse, voilà. Satisfait?

  • Je suis désolé...

  • Je me fous de tes excuses. Pars s'il te plait.

Peter tenta de lui glisser un dernier baisé puis dépité partit...


  • Pétunia, il faut qu'on sorte! Je n'arrive plus à respirer.

    La fumée passait, maintenant, sous la porte de la cuisine se propageant dans tout l'appartement. Cependant, il était impossible aux trois femmes de savoir d'où cette dernière venait. De plus, leur champ de vision en était réduit. Pétunia s'acharnait à tâtons à atteindre la porte de secours.

  • Je ne me sens pas bien...je crois que je vais m'évanouir.

  • Non, Josèphe ça va aller. Laisse nous partir. Tu es peut-être une voleuse mais pas une meurtrière.

  • Pas si près du but, la cuisine doit être derrière la porte là bas. Avancez!

En effet, la fugitive ne se trompait pas. Il s'agissait bien de la pièce concernée. Cependant, à l'intérieur les flammes s'agitaient. En ouvrant la porte, elle se propageraient à tout l'appartement. Pétunia suivie de ses deux otages y arriva péniblement. Mais, lorsqu'elle s'apprêta à ouvrir, elle vit une masse s'abattre sur elle et elle perdit connaissance. Jeff, le collègue de Marc, une bouteille à la main venait d'apparaitre par derrière.

  • Il faut partir On va crever sinon!

En même temps qu'il prononçait ces mots, la porte de la cuisine céda. Des flammes gigantesques leurs firent face.

  • Dans le salon vite!

  • Et ma sœur? On ne peut pas la laisser là.

La chaleur devenait insupportable.

  • On n'a pas le choix! Nous pouvons rejoindre l'escalier de secours par une des fenêtres du salon. Mais, c'est maintenant ou nous mourrons tous!


Peter entra dans la Mercedes noire. A la place du conducteur, Bradley Médéric fumait lentement sa cigarette.

  • Alors, elle a lâché le morceau?

  • Non. Elle m'a dit qu'elle était promotrice à la charge de clubs.

  • Elle ment?

  • Évidemment. Il va falloir que je sois persévèrent.

  • Elle ne se doute de rien?

  • Je ne crois pas. Pour le moment, elle me prend juste pour un gros lourd. Mais, j'ai une petite idée qui pourrait la convaincre de tout me dire...


  • Comment ça vous n'avez pas une bonne nouvelle?

Marc, Luce et Marta regardaient anxieusement le pompier.

  • Nous avons retrouvé un corps...mais calciné.

  • Mais, ils étaient au moins quatre là dedans. Marta a vu nos voisines entrer sous la menace dans l'appartement. Entre temps, j'ai reçu un texto de mon collègue disant qu'il me rejoignait. Il a dû se retrouver piégé dans les flammes. S'il lui était arrivé quelque chose, je m'en voudrais de ne pas avoir vu son message à temps.

  • Nous continuons nos recherches, mais en attendant quelqu'un va devoir identifier le corps.

Luce sans réfléchir se proposa. Le pompier la fit enjamber le cordon de sécurité et l'amena jusqu'à la civière. Elle retint sa respiration pendant que ce dernier ouvrait la housse mortuaire.


À cet instant, quelqu'un tapa sur l'épaule de Marc. Quand il se retourna, il vit les visages noircis de Josèphe, Hortense et Jeff. Il sentit des larmes lui monter aux yeux. C'étaient des larmes de soulagement. Marta, elle non plus, ne put cacher sa surprise.

  • Nom de Dieu, vous êtes sains et saufs! Mais, comment avez vous fait pour sortir de là?

  • Nous avons rejoint l'escalier de secours et...

Rapidement, tout le monde se rendit compte de la présence des miraculés. Les pompiers les prirent en charge. Les policiers commencèrent à les assaillirent de questions. Mais pour eux, tout cela importait peu, le principal était qu'ils soient hors de danger. Josèphe qui retrouvait ses esprits se rendit compte qu'elle avait un message. Il avait été enregistré plus d'une heure auparavant.

"Ici l'hôpital Saint André, vous devez venir rapidement, votre mari vient de se réveiller!"

2 commentaires:

  1. =D J'adore ! Bon parfois je me perds un peu dans les persos mais je m'y retrouve. J'aime trop l'intrigue, vivement la suite ! ;)

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  2. lol tu manques pas d'imagination ^^ en tout cas j'adore j'ai hate de voir la suite =)

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